NIZAR QABBANI

NIZAR QABBANI

Poètes

Nizar Qabbani Par Mustapha Boutadjine Paris 2008 - Graphisme-collage, 130 x 95 cm

Titre

Par Osama Khalil Poète

« Je t’aime, je t’aime ; voici ma signature.
Toi, le nez italien, la chevelure espagnole
ô femme qui danse pieds nus à l’orée de mes veines ! »
Nizar Qabbani

À l’aube de l’Éternel Humain, lorsque les muses se sont penchées sur son berceau, elles lui ont murmuré une ritournelle où le verbe se dessinait en courbes d’Elle. À midi, aux noces de l’Éternelle bien-aimée, il en déclina les mouvements et les respirations, les parfums et les cendres, les enlacements et les déchirements…
Osama Khalil

« Connaissez-vous ma bien aimée Balkis ?
Elle est le plus beau texte des œuvres de l’Amour
...
Belle, dors dans la bénédiction divine
Le poème après toi est impossible, et la féminité aussi est impossible

Des générations d’amants continueront à lire ton histoire »
Nizar Qabbani

Au crépuscule, devant le corps inerte de son épouse, Balkis, sous les décombres de l’ambassade d’Irak à Beyrouth, il nous a restitué les cris et les émois des anciens poètes nomades arabes devant les ruines.
Mais ! L’amour est un enfant céleste ; il s’énonce de génération en génération en forme d’un vœu qui ne meurt jamais.
Osama Khalil

Surnommé le poète de la femme, Nizar Qabbani est le poète arabe contemporain le plus populaire et le plus lu. Depuis son premier recueil à l’âge de seize ans (La Brune m’a dit), le poète syrien chantait sans tabou son amour pour la femme.
Ses textes ont été chantés par Abdelwahab, Abdel Halim, Om Kalthoum, Najat Al Saghira, Feyrouz…

LEÇON D’ARTS PLASTIQUES

Mon fils pose devant moi sa palette de couleurs
Et me demande de lui dessiner un oiseau.
Je plonge le pinceau dans la couleur grise
Et lui dessine un carré
Avec des barreaux et un cadenas.

Mon fils s’assoit sur le bord de mon lit
Et me demande de lui réciter un poème.
Je verse une larme sur l’oreiller.

Mon fils pose devant moi sa boîte de couleurs
Et me demande de lui dessiner une patrie.
Le pinceau tremble dans ma main
Et je fonds en larmes
Nizar Qabbani